Français 3ème » L’EXPRESSION DE LA CONSEQUENCE

L’EXPRESSION DE LA CONSEQUENCE

1.LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE DE CAUSE OU SUBORDONNEE CAUSALE

La proposition subordonnée conjonctive de cause indique la raison du fait ou de l’action exprimé dans la principale. Elle est généralement introduite par les conjonctions et locutions conjonctives de cause comme : puisque, comme, parce que, vu que, dès lors que, du moment que, étant donné que, sous prétexte que, soi disant que, ce n’est pas que, non pas que,…


Exemple : Comme tu es venu en retard, tu n’entreras pas en classe. Il pleure parce qu’il a faim.

REMARQUE :

Après « parce que et puisque », la subordonnée de cause peut être elliptique du sujet et du verbe, c’est-à-dire qu’on omet volontairement le sujet et le verbe.

Exemple : Il a réussi parce que très travailleur.

2.LE MODE DU VERBE DE LA SUBORDONNEE CAUSALE

Le verbe de la subordonnée de cause est presque et toujours à l’indicatif parce que la cause exprime généralement un fait réel ou supposé réel.

Exemple : Nous n’avions pas terminé le programme parce qu’il y a eut beaucoup de grèves.

                 Puisque les chauffeurs sont en grève, les vendeurs de glaces n’iront pas à Diaobé.

Mais parfois le verbe peut être :

  • Au conditionnel quand la cause est présentée comme possible ou éventuelle.

Exemple : Il n’a rien dit à la police parce qu’il pourrait révéler certaines choses.

  • Au subjonctif  après les locutions « non que, non pas que, ce n’est pas que »

Exemple : Le professeur n’est pas venu non pas qu’il soit malade mais parce qu’il a fuit.

3.AUTRES EXPRESSIONS DE LA CAUSE

La proposition subordonnée conjonctive de cause peut être remplacé par :

  • Un nom ou groupe nominal précédé de : à, pour, de, à force de, sous prétexte de,… ;

Exemple : Il a été emprisonné parce qu’il voulait voler . Il a été emprisonné pour tentative de vol.

  • Un infinitif précédé de : à force de, sous prétexte de, faute de,… ;

Exemple : On a fini par découvrir le trésor parce que nous avons beaucoup creusé.

                  On a fini par découvrir le trésor à force d’avoir beaucoup creusé

  • Un gérondif ;

Exemple : Abdou a eu un accident parce qu’il suivait le camion trop près.

                En suivant trop près le camion, Abdou a eu un accident

  • Un adjectif ou un participe en tête de phrase ;

Exemple : Les récoltes ont été mauvaises parce qu’elles ont été envahies par les

                criquets.              

               Envahies par les criquets, les récoltes ont été mauvaises

  • Une proposition indépendante coordonnée ou juxtaposée ;

Exemple :  Ce n’est plus la peine de parler parce qu’il a tout dit.

                    Ce n’est plus la peine de parler car il a tout dit.

                    Ce n’est plus la peine de parler:/ ;/, il a tout dit.

  • Une subordonnée participiale ;

Exemple :  Puisque la réserve d’eau est épuisée, il fallait en parler.

                 La réserve d’eau étant épuisée, il fallait en parler.

  • Une subordonnée relative.

Exemple :  L’enfant, parce qu’il était très têtu, se battait tout le temps.

                   L’enfant, qui était très têtu, se battait tout le temps.

4.TRANSFORMATION

Soient les phrases suivantes :

1.Médoune a bien travaillé.       2. Il a réussi brillamment à son examen.

Avec ces deux phrases simples, on peut construire une phrase de sorte à avoir :

  • une subordonnée de cause : Médoune a réussi brillamment à son examen parce qu’il a bien travaillé.

 

  • une subordonnée de conséquence : Médoune a bien travaillé si bien qu’il a réussi à son examen.

Faire une transformation c’est exprimer le même rapport entre deux idées mais suivant deux constructions différentes. C’est deux construction permettent d’établir un rapport de cause ensuite un rapport de conséquence.


 

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